Pour acquérir les fonds nécessaires à votre projet de construction ou d’achat immobilier, le crédit immobilier est devenu quasi systématique en France. Mais avant d’entreprendre vos démarches auprès de votre établissement bancaire, il est primordial de comprendre le fonctionnement du calcul d’emprunt immobilier.
C’est quoi le calcul d’emprunt immobilier ?
L’investissement immobilier est à la fois une opération financière et une opération immobilière, c’est pourquoi chaque démarche est étudiée avec grand soin par les banques. Le calcul d’emprunt immobilier permet d’évaluer le montant maximum total que le particulier est en capacité d’emprunter. Il permet également d’effectuer le calcul de mensualité de votre prêt immobilier. Ce coût est relatif au prix à rembourser tous les moispour couvrir votre emprunt.
Comment calculer mon emprunt immobilier ?
Avant de demander un crédit pour acheter une maison, il est nécessaire de calculer son emprunt immobilier. Ce calcule prend en compte différentes variables telles que votre âge, vos revenus mais également vos charges et vos éventuels autres crédits. Pour calculer votre capacité d’emprunt, il faut aussi prendre en considération les taux d’intérêt en vigueur, la TVA immobilière, mais aussi la durée sur laquelle s’étale le remboursement de l’emprunt.
Vous pouvez faire une simulation sur internet pour évaluer le montant que vous êtes en mesure d’emprunter à la banque. Le simulateur en ligne vous permet de renseigner vos informations afin d’effectuer le calcul rapide de votre emprunt immobilier. Ces outils sont accessibles gratuitement en ligne et confèrent des résultats objectifs.
Quelles sont les conditions pour emprunter ?
Puisqu’il s’agit d’une opération boursière conséquente et non sans risques, les banques observent de nombreuses conditions moyennant l’obtention d’un prêt immobilier. Les conditions sont sensiblement les mêmes quel que soit l’établissement bancaire approché. Il est primordial dans votre intérêt de soigner votre dossier en prêtant une attention particulière à ces conditions.
La première chose que la banque examine, c’est votre profil. Entendez par là votre situation personnelle et professionnelle ainsi que votre situation financière. L’élaboration de votre profil emprunteur permet à l’organisme prêteur de jauger votre solvabilité et de déterminer le taux ainsi que les conditions de prêt qu’elle peut vous octroyer. On considère qu’il est plus facile d’emprunter lorsque l’on est employé en CDI avec un salaire fixe et en couple. Être en mesure de présenter un apport personnel qui constitue un capital, même minime est aussi un atout considérable dans votre demande de prêt. Toutefois, il n’y a pas qu’un seul profil susceptible d’être éligible à l’emprunt, le rôle des banques est de s’adapter à votre profil afin de trouver une solution pérenne pour les deux parties.
Une fois votre profil établi et en fonction de ce dernier, la banque s’intéresse à votre taux d’endettement, relatif à la somme de vos charges. Il tient compte de vos crédits en cours, assurances, loyers, impôts. Le taux d’endettement ne doit pas dépasser un certain seuil, estimé à environ 33%, pour que l’établissement bancaire accorde le crédit. Au regard de ce taux d’endettement, la banque peut demander à voir les garanties dont vous disposez, telles que les cautions bancaires ou les cautions mutuelles.
La banque prendra également en compte vos éventuels antécédents en termes de transactions immobilières. S’il s’agit du financement de votre premier achat immobilier, si vous avez déjà effectué un prêt immobilier ou si votre demande s’inscrit dans le cadre d’un projet d’investissement.
Aussi, depuis 2018, les banques peuvent exiger l’ouverture d’un compte courant dans leur établissement afin d’accorder le crédit. Cette domiciliation bancaire doit permettre à l’organisme prêteur d’établir des avantages personnalisés pour l’emprunteur.
Enfin, certaines banques, notamment lorsqu’il s’agit de montants conséquents, sont à même de vous demander de remplir un questionnaire de santé. Ce questionnaire renseigne sur vos antécédents médicaux et familiaux, vos traitements en cours et vos éventuelles opérations subies. Dans des cas jugés plus « à risques », elles peuvent également demander un examen médical ou réclamer une assurance.