Une couverture abîmée nuit à l’aspect esthétique d’un bâtiment. De plus, ce défaut provoque souvent des problèmes d’étanchéité et des déperditions énergétiques. Une simple rénovation peut généralement suffire pour y remédier. Cependant, la réfection devient indispensable lorsque les dégradations sont trop importantes. L’opération est néanmoins éligible à des aides publiques, si elle réduit les pertes d’énergie.
La réfection de la toiture : ça consiste en quoi ?
La réfection de la toiture consiste à déposer et à changer la majorité ou la totalité de la couverture d’un bâtiment. Pour les travaux de moindre ampleur, il s’agit d’une rénovation de toiture. L’intervention adaptée dépendra foncièrement de la gravité des dégâts constatés sur le revêtement. Vous pouvez notamment obtenir des conseils et des devis en la matière sur https://www.lebaillif-couverture.fr/.
En général, le remplacement complet est vivement recommandé lorsqu’une toiture dépasse l’âge de 20 ans. Le vieillissement est en effet propice aux fuites et aux déperditions de chaleur au niveau de la couverture. Cela dit, ce type d’opération s’impose également en cas de dommages précoces causés par les intempéries, les catastrophes naturelles, l’humidité…
Concrètement, la réfection de la couverture se traduit par le fait d’enlever et de remplacer le revêtement du toit. Elle implique aussi la réparation ou le changement des joints d’étanchéité, en particulier sur une toiture à membrane plate. D’autre part, cette opération permet d’améliorer les performances énergétiques de votre maison. Les produits actuels influent effectivement sur l’efficacité thermique de la couverture.
Comment faire la réfection de sa toiture ?
Vous devez informer la mairie avant d’effectuer la réfection de la toiture, en raison des modifications apportées à l’apparence du bâtiment. Cette démarche est utile, même en cas de rénovation à l’identique. En effet, le plan local d’urbanisme (PLU) a pu évoluer depuis la mise en place de l’ancienne couverture. Vous devrez également demander une autorisation administrative dans les zones historiques ou protégées.
Une fois la déclaration préalable de travaux validée, vous pourrez refaire la couverture de votre maison. L’opération consiste essentiellement à :
- Constater et à répertorier les dégâts ;
- Déposer les éléments de couverture endommagés ;
- Préparer la toiture pour recevoir le nouveau revêtement ;
- Poser les composants de la nouvelle couverture ;
- Procéder aux optimisations de l’isolation thermique ;
- Réaliser les finitions relatives à l’étanchéité et à l’esthétique du toit.
Les détails techniques varieront en fonction du revêtement utilisé. Par ailleurs, la phase préparatoire est plus complexe en cas de changement de type de couverture (tuiles vers shingle, ardoise vers chaume, fibrociment vers bac acier…).
Combien ça coûte ?
Pour réaliser la réfection de la toiture, le coût dépend de nombreux facteurs comme la nature et l’ampleur des dégâts. Il sera également déterminé par le choix de votre nouveau revêtement. Par ailleurs, les artisans contactés influeront significativement sur le budget requis pour mener à bien votre projet. À titre indicatif, vous aurez en moyenne besoin de 4 000 à 16 000 euros pour refaire une toiture de 50 m².
Dans les détails, une réparation de charpente coûte entre 50 et 100 euros. Il faudra ensuite prévoir entre 10 et 20 euros au mètre carré pour une couverture en shingle. Vous devrez, en revanche, compter au moins 30 euros par mètre carré pour de la tuile en béton. De son côté, la tuile en terre cuite requiert entre 45 et 72 euros au mètre carré. Des diagnostics et traitements d’amiantes peuvent aussi être requis.
Y a-t-il des aides de l’État ?
L’État n’a pas prévu d’aides spécifiques pour financer la réfection de toiture. Cela dit, vous pouvez obtenir diverses primes et subventions, si l’opération permet d’améliorer les performances énergétiques du bâtiment. Vous aurez, dans ce cas, la possibilité de prétendre :
- À la TVA réduite à 5,5 % ;
- À l’éco-PTZ (Prêt à Taux Zéro) ;
- Aux aides de l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH) ;
- À MaPrimeRénov’, gérée également par l’ANAH ;
- Aux subventions locales proposées par les communes, les départements et les régions.
Pour être éligibles à ces aides, les travaux sont censés être confiés à un artisan RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Ces professionnels peuvent également fournir des conseils permettant d’obtenir ces subventions. Depuis 2021, certains dispositifs ont été élargis aux artisans « non-RGE », à titre expérimental et sous conditions. Ils doivent notamment obtenir une « qualification-chantier » délivrée au cas par cas.
Toutefois, il vaut mieux privilégier les acteurs RGE, pour améliorer vos chances de bénéficier d’un soutien financier de l’État. Ce critère est par ailleurs obligatoire pour la majorité des aides à la rénovation énergétique. De plus, les entreprises RGE sont particulièrement efficaces pour améliorer l’isolation de votre maison.